Le point-presse

PABLO CORREA

Sur la série :

On reste sur les mêmes principes. La série appartient aux joueurs et aux supporters, car ce sont les joueurs qui sont en train de la provoquer et les supporters, parce qu'on a bien vu de la joie, un ensemble d’émotions, et c’est une attitude qui me plaît. Mon discours de tous les lundis reste le même : il faut se préparer pour les prochains matchs et seulement les prochains matchs, et ce discours ne changera pas. On essaie de chercher la force et la faiblesse de l’adversaire pour entrer dans ce rapport de force avec le maximum d’éléments.

 

Sur le groupe :

C’est révélateur de comment l’équipe travaille. Le but est de créer quelque chose au-delà du résultat. Nous savons bien que l’histoire de ce club est faite de moments, et moi, je suis bien content de voir mes joueurs évoluer de la sorte. Nous voulons garder cet esprit de vouloir gagner même dans les dernières secondes, c’est quelque chose que nous devrons garder longtemps. Nous sommes probablement au début de quelque chose, en tout cas dans cette série, nous sommes dans quelque chose d’historique, car cela n’arrive pas tous les ans. C’est un tas de choses qui font que le groupe aujourd’hui a compris certains principes qui sont pour nous inséparables du rapport de force.

 

Sur le match :

Niort nous rappelle que le combat va être physique, d’abord parce qu’ils ont des joueurs assez puissants. C’est une équipe très intéressante ; ils ne sont pas là par hasard. C’est une équipe avec un fort potentiel.

Si on veut avoir des bons résultats, il faut travailler et il faut passer par un gros travail physique et mentale. 

 

Sur les joueurs : 

Dans notre réflexion, il fallait que tout le monde soit préparé de la même façon, sans donner de statuts. Ils sont en train de me rendre le choix difficile et c’est bien. Par moments, je suis un entraîneur malheureux, car je laisse des joueurs hors du groupe qui pourraient être dans le groupe et qui travaillent en conséquence pour. Les choix sont difficiles mais la compétition est là.

shaquil delos

Sur le groupe :

Tout le monde se sent bien, mentalement tout le monde est bien aussi donc on n'a pas de quoi se plaindre en ce moment. En ce moment, on a ce petit truc mental, on travaille beaucoup. J’ai envie de dire qu’on a même de l’insouciance parfois quand on se retrouve dans des situations où on va tous vers l’avant à quelques secondes de la fin pour essayer d’obtenir un résultat. Donc on travaille beaucoup sur le plan mental, sur l’état d’esprit et on a tous envie d’aller chercher un résultat à chaque combat, à chaque week-end.

Il faut prendre des risques, c’est le championnat qui le demande, mais il faut aussi gérer l’équilibre, et on arrive à le gérer. On a confiance les uns envers les autres, si on perd le ballon, on sait qu’on peut tous revenir. Donc en ce moment, on va dire que tout va bien.

Chaque combat est différent, il faut avoir l’humilité de comprendre que chaque adversaire a ses forces et qu'ils vont nous proposer un combat difficile. Donc il n'y a plus de classement, de grands clubs ou petits clubs, à chaque fois que le coup d’envoi est donné, c’est 50/50 et à nous de répondre présent.

 

Sur le match :

Ils n’ont pas encaissé de buts lors de leurs trois derniers matchs, ils cherchent à faire quelque chose pour monter, ils sont dans la course pour ça. Donc nous, on va là-bas pour chercher un résultat et eux, ils vont vouloir arrêter notre série, donc ça risque d’être une partie intéressante. On est conscient de nos forces, on sait aussi les leurs. Niort est une très bonne équipe dans ce championnat.

 

Sur la série :

C’est vrai qu’entre nous on y pense, mais on a la facilité d’oublier le contexte et de rester au jour le jour. Par exemple, là aujourd’hui on y pense, mais dès qu’on va prendre le train pour aller là-bas, on oubliera ce contexte et on ira là-bas pour prendre les 3 points. On a beaucoup travaillé, physiquement on a vraiment mis les choses en place pour être performants sur 90 minutes voire plus et ça porte ses fruits en ce moment. Mais on doit continuer à se souvenir d’où l’on vient, car on a eu une période aussi assez compliquée donc il ne faut pas oublier tout ce qu’on a fait pour en arriver là. Il faut rester humble, et savoir se remettre les idées en place lorsque le coup d’envoi est donné et ne pas oublier le travail de la semaine.

 

Sur son rôle :

Le coach nous donne des consignes par rapport à nos profils et on est assez libre sur certaines choses. Il ne faut pas oublier qu’on a quand même des devoirs, c’est vrai qu’on est très haut avec Gwilhem mais il faut défendre aussi, on est des défenseurs après tout, mais c’est vrai qu’on s’entend bien sur nos côtés, Gwilhem et moi, et on est à l’aise avec les demandes du coach. Le coach me demande souvent d’aller vers l’avant, c’est quelque chose qui me plaît, mais j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice avec tout ce qui est mis en place dans ce système.